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  • Carte postale de stage (8).

    Sans titre.pngQuatre semaines, maintenant, que mon stage à la station biologique de Sète - au bout du quai de la plagette vers l'étang - a débuté.  Fondée en 1879, elle est liée à l'Université de Montpellier ainsi qu'à l'OREME (Observatoire de REcherche Méditerranéen pour l'Environnement) pour qui elle s'occupe des mesures des paramètres de l'étang de Thau : salinité, oxygène, température, pH...  Elle fait également office de zone de manipulations d'essais et de développement pour des organismes qui en font la demande, telles que tester la capacité des nasses changeantes à résister dans un milieu appauvri en oxygène ou chercher à faire sortir du béta-carotène du phytoplancton Dunaliella salina. Je suis en poste sur ces deux sujets. Sur le premier, il s'agit de faire des analyses du taux d'ammonium dans les échantillons d'eau de sbacs où vivent ces coquillages. On y cherche l'ammonium car il est relâché par les individus qui meurent lors des baisses d'oxygène, pour les prélèvements. Pour le second, nous devons trouver un moyen de faire rejeter du béta-carotène - un pigment précurseur de la vitamine A à la couleur rose orangée – par la micro algue citée plus haut. Cette dernière peut se trouver dans les salins autour de la lagune, souvent colorés en rouge-orange par ce pigment.

             Bien sûr, les organismes veulent être discrets et je ne suis pas autorisé à dévoiler le but des manœuvres. Néanmoins, il en reste que c'est un stage très enrichissant, autant pour l'aspect scientifique que biologique. J'y apprends à utiliser des outils et machineries de laboratoires qui m'étaient inconnus et j'améliore mes connaissances sur la culture d'algue et différentes techniques d'élevages. J'y améliore aussi mon autonomie, un vrai mot d'ordre, ici !

     

    Thomas FLUCK

  • Carte postale de stage (7).

    IMG_20211014_071613.jpgJ'ai pu intégrer le projet ALIGOSTA (Amélioration des connaissances sur la langouste rouge) de la STARESO en Corse. La station de recherche scientifique porte en ce moment même six projets de recherche et différentes études d'impact. Celui auquel j'ai la chance de participer cherche à évaluer la croissance, la maturité sexuelle, la génétique et les déplacements des langoustes rouges de Corse Palinurus elephas.Pour ma part, je participe à l'évaluation de la fécondité des femelles en cherchant à estimer le nombre d'oeufs portés par des individus de tailles différentes ainsi que le nombre d'ovocytes pour les femelles n'ayant pas encore pondu. Pour mener à bien ce projet, les dissections se poursuivent malgré la fermeture de la pêcherie, grâce à la mise en vivier des derniers individus. Le temps que les langoustes passent dans les bassins est le plus court possible pour que l’évaluation soit la plus proche possible de ce que l'on trouve dans le milieu naturel. Ainsi, je fais majoritairement du comptage du nombre d'oeufs ou d'ovocytes et de la saisie de données. Je compte les « œufs » des femelles qui ont été mis en flacons. Pour ce faire je ne compte pas la totalité mais seulement des sous-échantillons de gonades. Le but de cette manipulation étant de s’appuyer sur notre comptage pour définir le nombre d'ovocytes dans l'appareil reproducteur complet, afin de le comparer avec le nombre d’œufs effectivement porté par un individu : cela permettra d'établir la relation entre la taille et la fécondité des langoustes rouges.

    A la Stareso, l'équipe travaillant sur ce projet est composée de Dimitri Theuerkauff, post-doctorant et Nine Doutrouloux, chargée de recherche. Le travail se passe dans la bonne humeur et avec entrain. Toutes les disciplines scientifiques se côtoient au quotidien. Malgré la fin de la saison, des visiteurs sont encore présents et ajoutent leur connaissances sur ce rocher du bout de la Corse, la Revellata. 


    Abigail Constans

  • Carte postale de stage (6).

    Sans titre.pngJ'ai passé huit semaines sur l’Aranui 5, basé à Papeete, en Polynésie française, le seul navire de l’armement Aranui  encore en activité. Un navire mixte mélangeant croisière de luxe et fret, effectuant des missions de ravitaillement et d’excursion touristique aux îles Tuamotu , Marquises et Australes . Durant mon stage j’ai tenu plusieurs postes, celui de timonier, où mon devoir était de prendre la barre lors des manœuvres, mais aussi faire du quart, créer des passages -plans (cartographie), aborder la météorologie etc. J’ai aussi travaillé avec le lieutenant sécurité, effectué des inventaires de sécurité , mais aussi des réglages de portes-incendies, des vidanges de pompes, des graissages de vanne-incendie... Le matelotage fit aussi partie de l'aventure,  les ordres d’un Bosco aussi fort que sévère : nettoyage du navire, piquage de la rouille, ponçage, peinture et bien d’autres réjouissances. Et pour terminer, j'ai tenu le poste de Lieutenant-environnement, primordial sur des navires de ce type, naviguant dans des milieux insulaires. Nous avons effectué des réunions de sensibilisation destinées à tout l’équipage pour protéger notre environnement  (tri des déchets à bord et à terre ) mais aussi la biodiversité (espèces envahissantes ). Ce stage m’a éclairé sur le métier, consolidé mes choix. J’ai eu la chance de pouvoir vivre cette expérience unique, découvrir la Polynésie française, ce petit paradis au milieu du Pacifique. Je souhaite à tous les étudiants de pouvoir la vivre et de postuler sur un navire tel que l’Aranui, parfait pour apprendre les métiers de la mer.

    Théo Garny.