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  • carte postale de stage (2).

    Capture d’écran 2021-10-12 à 10.53.01.pngDans le cadre du BTSPGEM, j’ai réalisé un stage de 8 semaines au  lamanage du port de Sète sur le thème de la gestion de la lutte antipollution portuaire. En effet le port de Sète est exposé à de nombreux risques de pollution puisque la pêche, le commerce et la plaisance sont mitoyens. Une forte problématique au vu de la proximité de l’étang de Thau, qui plus est. Pour ce faire, le port de Sète s'est doté de moyens rapides et efficaces :  un conteneur a été mis en place ainsi que 2 tourets hydrauliques comprenant 200 m de barrage. Un matériel confié à une société  capable d’intervenir sous 1 heure à partir du lancement de l’alerte et de déployer les moyens mis à leur disposition. C’est ainsi que le service du lamanage du port de Sète, depuis des générations au cœur des trois ports, a signé une convention de lutte antipollution en 2016, comprenant la responsabilité du conteneur et des barrages. Et souhaite approfondir la démarche en acquérant un bateau de dépollution 100% électrique qui aspirerait les hydrocarbures de surface et les macro-déchets et collecterait les eaux usées des plaisanciers. Ce bateau dépollueur - l’EFINOR - a été exploité par les lamaneurs en juin et juillet 2021 sur le port de Sète. Au sein de cette entreprise, j'ai créé  des fiches techniques détaillées afin d’aider les lamaneurs à, d’une part, gérer le caisson et d'autre part, les aider à anticiper une pollution. En plus de favoriser les écogestes et de sensibiliser l’équipe aux différentes sources de pollution, j'ai également été chargée de communiquer - lors de conférences, réunions, articles de presse - sur l’importance d’un bateau anti-pollution pour le port de Sète. 

    Oriane Capdepon

  • Carte postale de stage (1).

    Capture d’écran 2021-10-11 à 19.26.35.pngEn stage depuis quelques semaines sur l’île de Port-Cros -  au large de la ville de Hyères, entre l’île de Porquerolles et celle du Levant, classée Parc national maritime et terrestre depuis 1963 - j'apprécie l'environnement marin,  magnifique et  varié. Mon activité sur l’île est à la fois à la Capitainerie et avec les agents du parc national. J'encaisse l'argent  des plaisanciers qui passent la nuit au port (à quai ou sur bouées), je réponds à la VHF, accueille les navettes, recueille les questions des touristes.  Je prends également -  et heureusement! - le Zodiac de la Capitainerie pour faire de la surveillance portuaire et noter les navires qui vont dormir au port, sur les bouées. En outre, avec les agents du parc, nous veillons à la protection de l’écosystème marin, effectuons des interventions de lutte anti braconnage. On vérifie que les plaisanciers ne mouillent pas dans les zones interdites. J’ai eu la chance de participer à la campagne d’arrachage de la plante colerpa taxifolia,  l’algue tueuse, la campagne s’est déroulée à Port-Cros et à Porquerolles. J’ai aussi participé à une activité de dépollution de la plage de la Palud, avec palme, masque et tuba. Je suis content de moi car j’ai l'impression d'aider l’écosystème marin à survivre contre tous les dangers auxquels il est exposé.

    Valentin Guisti

  • La Mémoire & la Mer.

    128648858_o.jpgComment naît une vocation ? D’où est venu l’appel de la mer à celui qui l’a prise ? On sait depuis l’Antiquité qu’il y a trois types d’hommes : les vivants, les morts et ceux qui prennent la mer… Le choix de devenir marin peut relever de différents facteurs, sociaux, familiaux, culturels. On se souvient tous d’un grand-père qui nous apprend à faire un nœud de chaise ou à pêcher à pied, du premier couteau capturé avec du sel, d’un seau de tellines ramené fièrement à la maison. L’amour de la mer vient souvent  de l’enfance, de la transmission, la découverte d’un nouveau monde, immense et sauvage. La passion, c’est l’amour et la mort réunis ; en mer, on se sent minuscule face à l’infini et au péril. On apprend des anciens l’humilité, la façon de distinguer le risque du danger, les ficelles du métier. Etre marin aujourd’hui comme hier, c’est un mode de vie à part entière : un abord scientifique du milieu maritime ,un rapport à la solitude et au collectif (dans un espace  exigu). C’est un paradoxe notoire : que l’on soit seul au milieu de l’ Atlantique ou à 6 dans une cabine de 7m²  en mer du Nord par force 8*, la difficulté est la même, il faut garder son sang froid face à l’hostilité des éléments.

    On devient marin aussi pour préserver les ressources naturelles et l’écosystème, apprendre de nos erreurs, adopter une conscience environnementale. Ces deux dernières années, la nature a montré qu’elle pouvait reprendre ses droits quand l’activité humaine s’est figée : à l’Homme de réfléchir et d’adapter ses habitudes et son mode de vie pour qu’elle lui survive et continue de le nourrir.

    *de 1 à 12 sur l’échelle de Beaufort

    BTS1PGEM 

    Peinture: "Ouessant", par Franck Gervaise