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Le Journal De Bord - Page 5

  • Carte postale de stage (3).

    Capture d’écran 2021-10-13 à 18.05.39.pngJe suis arrivé il y a quelques semaines sur l’île de Saint-Pierre, un petit bout de France au Sud de l'île Canadienne de Terre-Neuve et à l’Est des côtes du Canada. J’avoue, je ne pense pas du tout au retour : je me fais à la vie insulaire et me suis lié d'amitié avec les Saint-Pierrais, accueillants et bienveillants. Le paysage de l’archipel est magnifique et unique, composé de forêt boréale - arbres épineux et tourbière - et d'un relief côtier qui est sublime. J'effectue mon stage autour d'un programme scientifique nommé COPEMAM (Étude de l’écologie alimentaire des mammifères marins et leurs interactions avec les activités humaines de pêche à Saint-Pierre-et-Miquelon)  avec pour mission d'enquêter sur les observations et les interactions entre pêcherie et mammifères marins. Je m’appuie sur un questionnaire qui vise à recueillir l'expertise des marins pêcheurs, des plaisanciers et des autres usagers de la mer. En complément, j'apporte mon aide sur d’autres sujets car mon bureau se situe au service biodiversité de la Direction des Territoires de l’Alimentation et de la Mer : avec les techniciens, par exemple, je fais du terrain pour contrôler la prolifération d’espèces exotiques envahissantes comme le crabe vert, qui détruit les herbiers (zostère). J’ai aussi été invité à la 1ère édition du Congrès des Sciences Aquatiques de Saint-Pierre et Miquelon, ou j’ai assisté à des conférences sur la pêche, l'environnement et l’aquaculture. Avec, notamment, le plus grand expert mondial en pêcherie : Daniel Pauly. Intéressant et enrichissant. Je fait quelques activités en plus au sein d'une association - les Zigotos! - des bénévoles qui font vivre le patrimoine historique de l'île en pratiquant la rame dans des Doris, je fais des randonnées et quelques sorties en mer pour observer les cétacés, les phoques et autres espèces. D'ici quelques jours, je vais partir deux jours sur Miquelon pour faire de la pêche électrique, à but scientifique. Je commence à réfléchir au fait de lancer ma vie professionnelle à Saint-Pierre, car il y a de la demande et même si je suis là depuis très peu de temps, je suis d'ores et déjà très attaché à ce bout de France.

    Thomas Le Manac'h.



  • carte postale de stage (2).

    Capture d’écran 2021-10-12 à 10.53.01.pngDans le cadre du BTSPGEM, j’ai réalisé un stage de 8 semaines au  lamanage du port de Sète sur le thème de la gestion de la lutte antipollution portuaire. En effet le port de Sète est exposé à de nombreux risques de pollution puisque la pêche, le commerce et la plaisance sont mitoyens. Une forte problématique au vu de la proximité de l’étang de Thau, qui plus est. Pour ce faire, le port de Sète s'est doté de moyens rapides et efficaces :  un conteneur a été mis en place ainsi que 2 tourets hydrauliques comprenant 200 m de barrage. Un matériel confié à une société  capable d’intervenir sous 1 heure à partir du lancement de l’alerte et de déployer les moyens mis à leur disposition. C’est ainsi que le service du lamanage du port de Sète, depuis des générations au cœur des trois ports, a signé une convention de lutte antipollution en 2016, comprenant la responsabilité du conteneur et des barrages. Et souhaite approfondir la démarche en acquérant un bateau de dépollution 100% électrique qui aspirerait les hydrocarbures de surface et les macro-déchets et collecterait les eaux usées des plaisanciers. Ce bateau dépollueur - l’EFINOR - a été exploité par les lamaneurs en juin et juillet 2021 sur le port de Sète. Au sein de cette entreprise, j'ai créé  des fiches techniques détaillées afin d’aider les lamaneurs à, d’une part, gérer le caisson et d'autre part, les aider à anticiper une pollution. En plus de favoriser les écogestes et de sensibiliser l’équipe aux différentes sources de pollution, j'ai également été chargée de communiquer - lors de conférences, réunions, articles de presse - sur l’importance d’un bateau anti-pollution pour le port de Sète. 

    Oriane Capdepon

  • Carte postale de stage (1).

    Capture d’écran 2021-10-11 à 19.26.35.pngEn stage depuis quelques semaines sur l’île de Port-Cros -  au large de la ville de Hyères, entre l’île de Porquerolles et celle du Levant, classée Parc national maritime et terrestre depuis 1963 - j'apprécie l'environnement marin,  magnifique et  varié. Mon activité sur l’île est à la fois à la Capitainerie et avec les agents du parc national. J'encaisse l'argent  des plaisanciers qui passent la nuit au port (à quai ou sur bouées), je réponds à la VHF, accueille les navettes, recueille les questions des touristes.  Je prends également -  et heureusement! - le Zodiac de la Capitainerie pour faire de la surveillance portuaire et noter les navires qui vont dormir au port, sur les bouées. En outre, avec les agents du parc, nous veillons à la protection de l’écosystème marin, effectuons des interventions de lutte anti braconnage. On vérifie que les plaisanciers ne mouillent pas dans les zones interdites. J’ai eu la chance de participer à la campagne d’arrachage de la plante colerpa taxifolia,  l’algue tueuse, la campagne s’est déroulée à Port-Cros et à Porquerolles. J’ai aussi participé à une activité de dépollution de la plage de la Palud, avec palme, masque et tuba. Je suis content de moi car j’ai l'impression d'aider l’écosystème marin à survivre contre tous les dangers auxquels il est exposé.

    Valentin Guisti